Concert dessiné avec Charles Berberian et Bastien Lallemant

Localisation : Auditorium
Catégorie : Concert
  • - Le 07/12/2019 de 17:00 à 18:15

Concert dessiné avec Charles Berberian et Bastien Lallemant
Tout public à partir de 10 ans. Durée du concert : 45 min. Suivi d'un échange avec le public.

Samedi 7 décembre à 17 h
Auditorium Antonin Artaud. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Un concert dessiné à la croisée du monde mélodieux et graphique de Charles Berberian et de l’univers musical de Bastien Lallemant. Venez assister à une expérience originale avec un grand nom de la BD !

En présence de la librairie Envie de lire.

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Après plusieurs années passées au Liban, Charles Berberian suit, à l’âge de dix-huit ans, les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris où il fait la connaissance de François Avril. Ses premières bandes dessinées sont publiées dans divers fanzines dans lesquels il développe un style graphique d’abord influencé par Ralph Steadman.
En 1983, il fait la connaissance de Philippe Dupuy. Une de leurs premières réalisations commune consiste en un hommage à Hergé. Leurs signatures (scénario et dessin) deviennent indissociables En 1984, ils font leur entrée à Fluide Glacial. Ils y réalisent Le journal d’Henriette, chroniques amères et tendres d’une petite adolescente timide et complexée. Ils figurent au sommaire de Je bouquine et collaborent à plusieurs campagnes publicitaires. En 1990, ils donnent naissance à Monsieur Jean. En 1994, ils réalisent l’une des pièces maîtresse de leur œuvre : Le journal d’un album (L’association) et en 1996 présentent leurs vision de New York (dans New York carnets, Cornélius – suivront Barcelone, Lisbonne, Tanger…). En 1999, le tome 4 des « aventures » de Monsieur Jean obtient le Prix du Meilleur Album au Festival d’Angoulême.
Par leur graphisme d’une grande élégance, par le ton particulier de leurs récits, Charles Berberian et Philippe Dupuy ont su mettre en scène leur univers très particulier, où se mêlent l’humour et la gravité. En 2008, ils obtiennent le Grand Prix de la Ville d’Angoulême.

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D’office, nous pensons à Gainsbourg, époque Melody Nelson, pour le timbre grave, la diction distinguée et nonchalante, les ponctuations musicales à la Jean-Claude Vannier. Un peu aussi à Dominique A et à Bertrand Belin, pour la monochromie de la voix et les ambiances énigmatiques. Si Bastien Lallemant ne se limite pas à ces deux bornes-là, au moins permettent-elles de le situer.
Dans ce minimalisme musical subtil, on percevra des clins d’oeil délibérés au rock américain et des arrangements d’autant plus riches qu’ils ne haussent jamais le ton mais réservent des surprises presqu’à chaque virage. Bastien Lallemant, lui, nous parle droit dans les yeux. De nos amours. La fresque est intime : le pouls en cinémascope, branché sur le coeur.

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